Alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron souhaite imposer une réforme des retraites brutale, punitive, et particulièrement injuste pour les femmes, nous avons été nombreux·ses, aujourd’hui, à prendre part aux manifestations féministes à Paris et dans toute la France.
« L’émancipation des femmes comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. » Cette phrase de Clara Zetkin, à l’initiative de cette Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, résonne d’autant plus fort en ce 8 mars 2023. Si le projet actuel de réforme des retraites venait à être adopté, les femmes devraient travailler en moyenne 7 mois de plus que les hommes, le Ministre Franck Riester ayant lui-même reconnu le 23 janvier dernier qu’elles seraient “un peu plus pénalisées que les hommes par le report de l’âge légal.” En France, les femmes ont déjà un revenu moyen inférieur de 22% à celui des hommes et effectuent 80% des emplois à temps partiel. Le dernier constat du forum économique mondial est sans appel : il faudrait 132 ans pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes !
Les violences sexistes et sexuelles subies dans la sphère privée, dans les espaces publics ou virtuels, autres conséquences des inégalités structurelles entre les femmes et les hommes, sont une réalité à éradiquer. Chaque année, 94 000 femmes sont victimes de viols ou de tentative de viol, 70% des plaintes sont classées sans suite, et 146 féminicides ont été dénombrés en 2022. Dans ce contexte, la lutte contre les féminicides et les violences faites aux femmes, prétendue Grande cause des deux quinquennats du Président Macron, ne peut être reléguée au second plan.
L’action publique doit s’attaquer de front à ce problème de société et réduire toutes les inégalités entre les femmes et les hommes. Les élu·es « Val-de-Marne en commun – PCF et citoyen·nes » se tient aux côtés de tout·es les associations, des syndicats, et des Val-de-Marnais·es mobilisé·es pour l’égalité.