Ce mardi 14 janvier 2025, le nouveau Premier Ministre François Bayrou a prononcé son discours de politique générale.
A l’issue de cette intervention, les orientations politiques du nouveau Gouvernement restent identiques par rapport à celles annoncées par le précédent Premier Ministre, Michel Barnier : austérité, saccage des services publics et ponction des budgets des collectivités seront à nouveau au rendez-vous. Le Gouvernement prévoit à ce titre de réaliser 50 milliards d’euros d’économies budgétaires, d’énormes coupes budgétaires qui annoncent une addition salée pour les collectivités.
Les Val-de-Marnais·es ne seront pas épargné·es par ces choix politiques et en ressentiront directement les conséquences dans leur quotidien. Comme dans d’autres départements, notamment l’Essonne, où des baisses importantes de subventions touchent la culture, le sport, la jeunesse et la solidarité, la droite Val-de-marnaise ne manquera pas de prendre les mêmes décisions par des coupes toujours plus importantes.
Les parlementaires de gauche rassemblé·es sous la bannière du Nouveau Front Populaire avaient pourtant proposé des compromis au Gouvernement afin que le budget puisse être adopté tels que : la suspension de la réforme des retraites (rejetée par 80% des Français·es), la mise sous condition des aides publiques aux entreprises et l’augmentation de la fiscalité sur les plus hauts revenus.
Malgré un semblant de dialogue entamé avec les parlementaires du Nouveau Front Populaire, les aspirations des français·es sont une nouvelle fois reléguées au dernier rang par le Gouvernement Bayrou. Nous ne pouvons cautionner un tel mépris, notre démocratie mérite une bouffée d’air frais !
Notre pays fait face à une crise économique sans précédent, où plus de 68 000 défaillances d’entreprises sont à venir, soit 240 000 emplois menacés, où nos hôpitaux sont saturés en pleine épidémie de grippe face au manque de moyens et où l’île de Mayotte a été ravagée. Une telle situation nous oblige à apporter des solutions pérennes pour répondre aux difficultés rencontrées par les concitoyen·nes.
Face à une telle situation, notre groupe alerte les parlementaires nationaux sur le risque du vote d’un tel budget pour les Val-de-Marnais·es, comme pour l’ensemble des Français·es et s’oppose aux orientations politiques présentées par le Premier Ministre lors de son discours de politique générale.