Lundi 27 mai 2024, la Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie et a examiné 22 rapports.
Nous sommes intervenus sur la situation financière du Département, les coupes dans le secteur de la Culture, et le désengagement des enjeux des transports.
Fatiha Aggoune a interpellé Olivier Capitanio sur la situation financière du Département, après les nombreuses alertes de ces dernières semaines :
subventions réduites ou supprimées, jurys d’attribution annulés, recherche d’économies drastiques non prévues au Budget… Notre présidente de groupe a appelé à la transparence sur les conditions d’exécution du Budget primitif 2024.
En réponse, le président du Département a évoqué des « mesures de précaution » liées à la situation budgétaire, et indiqué que « les arbitrages ne sont pas encore rendus ».
Ces propos confirment nos inquiétudes : les services publics départementaux sont menacés !
Marion Martin a dénoncé de nouvelles coupes imposées au monde de la culture :
-15 000€ pour le Théâtre Studio à Alfortville, -5 000€ pour Plateau 31 à Gentilly,
-34 000€ pour le Festival International de Films de Femmes… Pour le seul spectacle vivant, la droite départementale a opéré 164 000€ de coupes en deux ans.
Enfin, Ibrahima Traoré s’est opposé au retrait du Département de l’association GART (Groupement des Autorités Responsables de Transport). Alors que l’Île-de-France fait face à une intense transformation de son réseau de transports, ce désengagement est un très mauvais signal envoyé à l’ensemble du secteur. Cela ne permettra pas au Val-de-Marne de faire valoir ses intérêts et préoccupations en la matière.
