Au moment où nous écrivons cette tribune, des millions de nos concitoyen·nes manifestent leur colère et leur opposition au projet de contre-réforme des retraites d’Emmanuel Macron. Sous l’impulsion d’un front syndical uni et déterminé, la puissance du mouvement social en cours traduit le refus massif de devoir travailler deux années supplémentaires pour faire valoir son droit à la retraite.
Au moment où la satisfaction de leurs besoins essentiels est un véritable défi pour les Val-de-marnais·es, cette contre-réforme injuste et régressive frapperait très durement les salarié·es, les plus modestes, les femmes en particulier, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt et exercent souvent les métiers les plus pénibles, ainsi que les jeunes générations.
Alors que le président du Conseil d’orientation des retraites évoque lui-même des dépenses de retraites qui ne « dérapent pas », le Gouvernement s’entête à dresser un tableau noir du financement de notre système solidaire de retraite par répartition. Assurée du soutien du parti « Les Républicains », Elisabeth Borne entend faire adopter son projet coûte que coûte, en écartant toute proposition alternative de financement et en réduisant le temps d’examen de ce projet de loi par la représentation parlementaire.
Même fin de non-recevoir de la droite départementale qui vient de rejeter en séance du Conseil départemental – sans débat sérieux et argumenté – le vœu présenté par notre groupe et les autres groupes de gauche, pour relayer l’exigence majoritaire des Val-de-Marnais·es de leur refus de cette régression sociale.
Les élu·es du groupe « Val-de-Marne en commun – PCF et citoyen·nes » restent pleinement mobilisé·es aux côtés des agent·es du service public et de tous·tes les Val-de-Marnais·es… jusqu’à la victoire !