Ce mardi 15 juillet, le Premier Ministre a dévoilé ses grandes orientations budgétaires pour l’année 2026. Sans surprise, elles actent un nouveau plan massif de coupes budgétaires : 43,8 milliards d’euros d’économies seront réalisées au détriment des classes populaires, des travailleur.ses, des plus jeunes, des chômeur.ses, des services publics et des retraités, au profit de l’effort de guerre et des milliardaires.
La saignée s’annonce terrible : suppression de deux jours fériés – dont le 8 mai 1945, jour de célébration de la victoire contre le nazisme, dans un contexte inquiétant de poussée de l’extrême droite partout en Europe et à travers le monde -, réduction de 3000 emplois publics dès 2026, 5,3 milliards d’euros ponctionnés sur les collectivités territoriales, 5,5 milliards de coupes dans les dépenses sociales, aucune mesure en faveur de la justice sociale ou de la transition écologique…
Ces orientations font craindre une aggravation dramatique des difficultés que subissent déjà nos concitoyen.nes : se nourrir, payer les factures d’énergie, partir en vacances ou simplement finir le mois devient de plus en plus difficile. Un rapport de l’Insee publié le 7 juillet révèle une hausse sans précédent de la pauvreté en France, atteignant les 15,4 % en 2023, son plus haut niveau depuis 1996.
Et pourtant, un rapport du sénateur communiste Fabien Gay révèle que 211 milliards d’euros d’aides publiques ont été versées aux grandes entreprises en 2023, sans contreparties. Autre exemple criant : les 4,5 milliards économisés par la suppression des deux jours fériés annoncés par le Premier Ministre, correspondent exactement aux pertes liées à la suppression de l’ISF décidée par Emmanuel Macron en 2018. Une preuve de plus que la droite choisit toujours les intérêts des plus riches au détriment de l’intérêt général.
Face à cela, le Nouveau Front Populaire propose une autre voie : taxer les patrimoines dépassant les 100 millions d’euros – la taxe Zucman – pour rapporter 20 milliards d’euros aux finances publiques et permettre à chacun.e de vivre dignement. Une mesure pourtant rejetée au Sénat par la droite, y compris les sénateurs de droite du Département.
Dans le Val-de-Marne, ce budget aura des conséquences immédiates : il servira de prétexte à de nouvelles coupes de la droite départementale dans l’action publique départementale. Nous nous y opposerons avec détermination. Rendez-vous dès la rentrée pour une mobilisation massive en défense de nos services publics, notre pouvoir d’achat… et de nos vies !