Cette semaine, l’Assemblée nationale examine le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025.
À travers ce texte, le Gouvernement souhaite imposer deux jours de carences supplémentaires aux fonctionnaires, ainsi qu’une baisse
de l’indemnisation en cas d’absence pour raisons de santé à 90% du traitement indiciaire.
Ces mesures sonnent comme un nouveau coup de massue pour tous les agent·es publics, dont les agent·es du Département du Val-de-Marne !
En proposant cette mesure, Guillaume Kasbarian prétend vouloir « lutter contre l’absentéisme ». En réalité, le gouvernement veut réaliser des
économies sur la santé et le pouvoir d’achat des agent·es du service public.
Pour un·e agent·e de catégorie C, le passage à 3 jours de carence représenterait ainsi une perte de 186 euros ! Un coût insupportable pour nombre de nos agent·es de cette catégorie, qui sont les premier·es confronté·es aux missions et métiers pénibles ! Les femmes seraient
aussi les premières à faire les frais de cette mesure.
Rappelons également que dans les collectivités, les jours de carences ne sont pas compensés ou pris en charge par des accord collectifs. À l’heure où de nombreux postes sont vacants au Département, cette mesure constituerait une nouvelle perte d’attractivité pour notre collectivité.
Notre groupe affirme haut et fort son opposition à cette mesure de régression sociale, et apporte son total soutien au combat politique engagé en ce sens par les parlementaires du Nouveau Front populaire.