Il y a quelques jours, les agents de l’Institut National Audiovisuel étaient en grève, inquiets de l’impact sur leurs métiers de la future réforme de l’audiovisuel public portée par Mme Dati.
Cette institution culturelle d’excellence, à la pointe dans la conservation des archives audiovisuelles et la formation des professionnels de l’image, est menacée par la fin de son indépendance.
Le texte présenté le 24 juin à l’Assemblée Nationale prévoit en effet de regrouper l’ensemble des radios et télévisions publiques, ainsi que l’INA au sein d’une holding.
Dans ce contexte, les personnels de l’INA craignent également l’hypothèse, déjà évoquée en 2011, d’un déménagement de l’Institut
vers l’Ouest parisien. Ce alors que 70% d’entre elles et eux résident dans les environs, et que le site de Bry-sur-Marne a fait l’objet de lourds investissements publics pour le développement du Pôle image.
Récemment reçu·es par la ministre de la Culture, les syndicats n’ont reçu aucune garantie sur le maintien des emplois, des activités de l’INA et de son site en Val-de-Marne.
Opposé·es au projet de restructuration de l’audiovisuel public, nous soutenons les travailleuses et travailleurs de l’INA. Nous appelons au maintien et au développement de l’INA à Bry-sur-Marne.