Lors de la séance du Conseil départemental du 11 mars, était mise en débat la création d’une mission d’information et d’évaluation sur la situation des crèches départementales.
Ce dispositif démocratique, prévu par le règlement intérieur de l’assemblée, était sollicité par 22 élu·es sur 50. S’il avait été validé, il aurait permis d’associer majorité et opposition pour un travail d’audition des services, des acteurs et partenaires de la petite enfance.
La demande d’une telle mission se justifiait par les nouveaux défis auxquels font face les crèches du Val-de-Marne, à l’instar de l’ensemble du secteur de la petite enfance. En particulier, un travail d’ampleur est nécessaire pour remédier aux centaines de berceaux fermés et aux nouvelles exigences de qualité d’accueil.
Pourtant pour la première fois dans l’histoire du Conseil départemental, l’exécutif a fait le choix de faire obstacle à l’exercice de ce droit réglementaire.
La présentation d’un « rapport sur les crèches départementales », lacunaire dans son contenu, peu transparent et politiquement à charge contre les majorités départementales précédentes, n’a pas répondu aux attentes d’un travail sérieux et approfondi sur l’avenir des crèches.
Lors du débat en séance, les représentants de l’exécutif ont répondu à la demande légitime de l’opposition par des propos irrespectueux et des procès d’intention. C’est un véritable déni de démocratie.
Nous dénonçons l’attitude fermée et crispée de la droite départementale. Après la suppression du budget participatif, les sanctions politiques contre des associations, les coupes dans l’expression pluraliste des groupes, ce triste épisode confirme le peu d’attachement de l’exécutif à faire vivre le pluralisme. Ce principe est pourtant essentiel afin de respecter l’ensemble des Val-de-Marnais·es.
Nous continuerons pour notre part à travailler et agir pour améliorer l’ensemble des politiques publiques du Département, y compris les crèches départementales.