Installé depuis moins d’un mois, le gouvernement Attal a déjà fait preuve de son acharnement à poursuivre les politiques antisociales d’Emmanuel Macron, président des ultra-riches.
Dès son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), qui bénéficie aujourd’hui à 400 000 personnes. Cette violente mesure entraînera un recours massif au RSA, menaçant plus encore les finances des départements.
M. Attal a également confirmé l’obligation dès 2025 pour tous les allocataires du RSA d’exercer quinze heures d’activité hebdomadaires ! La chasse aux personnes les plus précaires se poursuit avec des mesures politiques toujours plus libérales et agressives contre les classes populaires. Cela aura, là aussi, de lourdes conséquences en Val-de-Marne.
Enfin sur le logement, les mesures gouvernementales sont aux antipodes des besoins et réalités du pays. Alors que 70% des Français·es sont éligibles au logement public, la seule proposition apportée par le Premier Ministre consiste à vider la loi SRU de son contenu, en intégrant les logements locatifs intermédiaires dans le calcul du seuil des 25%.
Il s’agit là d’un cadeau fait aux maires de droite, résolument opposés à la mixité sociale et à la construction de logements accessibles à tou·tes dans leurs communes, souvent carencées. Ce pur « coup de com’ » ne bénéficiera en aucun cas aux « classes moyennes » comme le prétend Gabriel Attal. Cela incitera à créer moins de logements accessibles, et encouragera encore la spéculation immobilière.
Le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre sonne pourtant l’alerte ! Plus d’un million de personnes vivent en habitat indigne, 2,6 millions de ménages sont en attente d’un logement social et 1 340 enfants sont sans hébergement chaque soir. Cela renforce notre détermination à faire du logement notre grande cause de l’année 2024 en Val-de-Marne !
Logement, insertion : nous craignons que les Val-de-Marnais·es ne paient le prix fort suite à l’arrivée ce nouveau gouvernement. En effet jusqu’en juin 2021, le Département du Val-de-Marne était un pôle de résistance face aux choix antipopulaires du gouvernement. Avec la droite départementale aux manettes, le Département risque plutôt d’accompagner avec zèle ces politiques de régression sociale.
Face aux mauvais coups du gouvernement Attal, notre groupe sera entièrement mobilisé pour défendre le Val-de-Marne !