Avec la nomination de Gabriel Attal et le changement de gouvernement, Emmanuel Macron pensait réussir un nouveau coup de com’ et faire oublier les conséquences désastreuses de sa politique.
À peine quelques heures plus tard, le gouvernement est rattrapé par la réalité avec le scandale Oudéa-Castéra : la ministre de l’Éducation a scolarisé en 2009 son fils dans le privé, prétextant « un paquet d’heures non remplacées ».
Ces propos contre l’école publique sont inacceptables, de la part d’un gouvernement qui comme les précédents, ne garantit pas des conditions sereines d’apprentissage pour tous les élèves.
En Val-de-Marne, la situation reste très inquiétante. Nous sommes interpellé·es par de nombreux parents d’élèves du département : heures non-remplacées, postes d’enseignant·es manquant toujours à l’appel quatre mois après la rentrée…
Dans ce contexte, la première proposition de carte scolaire 2024 faite par le rectorat est inacceptable : elle se traduirait à la rentrée prochaine par un solde net de 37 fermetures de classes en Val-de-Marne !
Les élu·es de notre groupe sont mobilisé·es pour faire entendre la voix des élèves, des parents et de toute la communauté éducative. Parce qu’en République l’éducation est le premier des droits, nous demandons à l’État d’affecter les moyens nécessaires pour la garantir à chaque enfant du Val-de-Marne.