Le monde associatif, indispensable au lien social, à la solidarité, et qui concourt fortement à l’intérêt général, se trouve aujourd’hui l’objet d’une pression constante. Peu avant la dissolution des Soulèvements de la terre, les menaces du Ministre de l’Intérieur à l’encontre de la Ligue des droits de l’homme, incitant les collectivités territoriales à lui couper les vivres, ont bien été entendues en Val-de-Marne : O. Capitanio ne l’a pas attendu pour supprimer la subvention de la LDH 94. En juillet, la droite départementale a également décidé d’ôter sa subvention à la CNL, première association de défense des droits des locataires de notre département, arguant d’un devoir de « neutralité politique » des associations.
La liberté associative consacrée dans les fondements de la loi de 1901 serait-elle aujourd’hui en sursis dans notre département ? Cette idéologie de la suspicion généralisée et du contrôle à l’égard du tissu associatif présage d’une forme d’auto-censure des forces vives de la société civile que nous ne pouvons accepter.
Il est impératif de garantir aux acteurs associatifs une liberté d’interpeller nos concitoyens, de mener leurs actions, d’exprimer des opinions susceptibles de contrarier les élu·es à la tête des collectivités qui les financent. Attaché aux principes de l’État de droit en cette période de reculs démocratiques, notre groupe s’opposera à toutes les attaques contre le tissu associatif et ceux qui font vivre la solidarité sur notre territoire.
Notre groupe était présent à la mobilisation organisée par la CNL du Val-de-Marne le 20 mars 2023.