Ce jeudi 29 septembre 2022, la droite départementale a présenté un extrait de l’audit financier et organisationnel de notre collectivité commandé au cabinet Mazars il y a 14 mois.
Avec ce document, le nouvel exécutif départemental se dote d’un outil de communication visant à justifier ses choix politiques et à en faire reposer les conséquences néfastes sur la précédente majorité. Il s’inscrit parfaitement dans le récit que tente d’écrire la droite depuis son arrivée aux affaires, selon lequel la situation financière de notre collectivité serait « alarmante ». Cette communication vient toutefois contredire O.Capitanio lui-même qui affirmait, en septembre 2022 dans le magazine départemental, avoir réussi le pari de reconstituer des marges de manœuvre financières.
L’extrait de cet audit – présenté aux élu.es quelques minutes avant l’envoi d’un communiqué de presse – s’attache à comparer des ratios avec d’autres collectivités parmi lesquels le département des Hauts-de-Seine, dont O.Capitanio répète s’en inspirer comme un modèle.
Rappelons que notre collectivité ne dispose pas des quelques 500 millions d’euros d’excédent budgétaire du plus riche département de France. Contrairement aux Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne est fort d’un précieux maillage de services publics, de politiques publiques innovantes et singulières mais aussi d’équipements départementaux. Malgré des marges de manœuvres contraintes et une forte diminution des dotations de l’Etat, la gauche départementale n’a cessé d’œuvrer au développement et au renforcement d’un service public départemental fort et solide, qui répond aux besoins des Val-de-Marnais.es.
La droite nous reproche un haut niveau d’investissements qui a permis par exemple d’accompagner le développement de nouveaux transports, crèches, collèges et équipements dans les 47 communes du Val-de-Marne. Mais elle oublie de rappeler que son premier budget primitif recourt massivement à l’emprunt alors même que notre collectivité a enregistré une recette historiquement haute des DMTO et une baisse du RSA.
Nous refusons et rejetons donc ce constat partiel et partial que la droite dresse. Nous nous opposons aux coupes budgétaires que cette dernière prépare en catimini. En revanche, nous assumons pleinement nos choix, et notre projet pour le Val-de-Marne demeure aux antipodes des orientations de la droite départementale. Contrairement à elle, nous avons refusé de faire des économies sur le dos des Val-de-Marnais.es et des agents départementaux.
Pour nous, la solidarité n’est pas une contrainte comme a pu le déclarer O.Capitanio, elle constitue le cœur d’action de notre collectivité et demeure l’une de ses raisons d’être. Nous défendons un département de proximité, géré en fonction des besoins des habitant.es et non d’indicateurs comptables technocratiques.