POUR UN PLAN D’URGENCE ET UNE DOTATION EXCEPTIONNELLE POUR L’ÉDUCATION NATIONALE EN VAL-DE-MARNE

Depuis des mois, une lutte inédite des parents, des enseignant·es et des élu·es se poursuit en Val-de-Marne contre les fermetures de classes, contre la baisse des volumes de dotation horaire globale dans les collèges et les lycées, pour le remplacement des enseignant·es absent·es et le renforcement des effectifs d’Assistantes d’Elèves en Situation de Handicap. Pour l’instant, toutes ces demandes sont restées vaines.

Très inquiet sur la situation, notre groupe a fait adopter lors de la séance du Conseil départemental du 28 mars 2022, un vœu voté à l’unanimité.

A cela, se rajoute les résultats de l’admissibilité du concours de professeur·e des écoles dans l’académie de Créteil qui confirment une désaffection aux conséquences préoccupantes. Ainsi, sur 1 079 postes offerts, seul·es 521 candidat·es ont été déclaré·es admissibles. Ils et elles seront sans doute un peu moins encore à être admis·e.

Depuis plusieurs années, les syndicats d’enseignant·es tirent la sonnette d’alarme sur cette situation, en alertant sur la perte d’attractivité du métier, en raison de rémunérations bien trop faibles, de conditions de travail difficiles, de classes surchargées…

Pour pallier à l’urgence, les collectifs de parents, les fédérations de parents d’élève ainsi que les syndicats SNUDI-FO, SNUIPP-FSU, SE-UNSA, FERC-CGT et SUD Education 94 sont mobilisés aujourd’hui devant le ministère de l’Éducation nationale.

Nous sommes présent·es à leurs côtés pour exiger un plan d’urgence pour l’éducation Val-de-Marne.

Nous demandons l’arrêt des fermetures de classe, des recrutements dans toutes les missions du service public de l’éducation nationale : les remplacements, l’accompagnement des enfants en situation de handicap, la création de postes d’infirmières et d’infirmiers, de médecins psychologues, de professeur·es des réseaux d’aides… Il est temps de redonner du sens et du contenu aux formations initiale et continue des enseignant·es.